david in winter

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Editeur. Ecrivain. Dilettante

dimanche 25 août 2013

Socialisme, polique et téléportation



   Politique d'abord!
   Pour traiter de cet important sujet, jetons un œil sur les medias dominicaux.
   Eh bien, il semble qu'on leur ait fait pipi dessus toute la nuit durant, tant leurs pages , papier ou virtuelles, sont couvertes de vilaines dégoulinures tracées par les propos d'une horde de malfaiteurs réunis en une université d'été (sic) tenue sur (re-sic) un port de mer jadis réuni à l'ordre du royaume par Louis XIII le Juste et le cardinal de Richelieu.
  Plus que dégoûtants, ces propos sont infantiles, car le socialisme est la maladie infantile du communisme, et soyons certain que ce dernier sortira renforcé de cette bénigne infection.
  Passons à un topique plus sérieux avec cet aveu : je déteste, d'une détestation proche de la haine, me déplacer, mais il ne me déplaît pas ( déplaîrait pas...)  d'être ailleurs.
  Il y a là une difficulté, aisément résolue avec la technique de la téléportation, disponible pour tous dans Star Trek, et encore balbutiante dans la belle nouvelle de George Langelaan La mouche, qui inspira quatre films (The fly, et suite et remakes) d'inégal mérite.
  Hélas, l'univers de Star Trek m'est momentanément inaccessible, aussi ai-je frémi d'espoir en ouvrant la revue anglaise Nature physics ( numéro de juillet 2013, imprimé sur un joli papier couché) et en découvrant au sommaire cet article : Deterministic quantum teleportation between distant atomic objects.
   Je suis un objet dont l'être est formé d'atomes, donc ... bonne nouvelle! Un peu assombrie pourtant par cet autre article de ce même numéro : Quantum teleportation : getting complicated.
  J'ai lu soigneusement ces contributions d'auteurs fort savants – mais sans oublier la mise en garde formulée par le prix Nobel Richard Feynman : "Personne ne comprend vraiment la physique quantique" – et ai cru deviner qu'il s'agit aujourd'hui de téléporter des variables discrétes et continues, ou plus simplement : le transfert d' "un état quantum-mécanique sans transmission de l'état physique transportant cet état".
  Il y a là du bon et du mauvais – il y a bien téléportation de quelque chose – mais, et c'est un gros mais,  ce quelque chose n'est pas un transfert de matière ( et mon corps est matière...), de surcroît le processus ( qui peut impliquer une superposition d'états cohérents incompatibles ) est destructif : à l'issue de la téléportation, le système "téléporté" ne sera plus dans le même état qu'initialement.
  Ces expériences ne sont pourtant pas vaines; en attendant qu'elles permettent l'arrivée dans nos foyers de machines surprenantes, elles doivent faire progresser la cryptographie de telle sorte que nos messages électroniques ne pourront être lus par la CIA, la NSA et notre voisine, mais elles ne m'enverront pas demain à Pékin ou Valparaiso d'un coup de baguette quantique.
  Maintenant, ô lectrice ! ô lecteur! Accordez-vous un instant de réflexion pour répondre à cette question :
   Qu'est-ce qui est réellement le plus important pour vous, qu'est-ce qui aura le plus d'effet sur votre existence :
  --de lire ou d'écouter les discours imbéciles de crétins-crétines malfaisants, dont vous savez déjà, avec toute certitude, que les effets seront nuisibles, comme seront nuisibles les actions de leurs successeurs, de quelque couleur ceux-ci se vêtent;
   --ou de suivre les travaux de savants dont les effets, encore inconnus, mais qui se produiront, comme se sont produites les inventions de la machine à vapeur, de la fission nucléaire ou de l'informatique, rendront plus facile votre vie ?
   Le réactionnaire n'est pas passéiste – savoir ce qui était mieux avant ne s'oppose pas à l'espoir d'un meilleur demain.
   Et ce n'est pas en une université d'été que se forge ce meilleur demain.

9 commentaires:

  1. Sur l'université d'été des socialos, nous sommes d'accord, nous n'y apprendrons pas grand chose, si ce n'est qu'ils dégraderont un peu plus la France.

    En ce qui concerne, le progrès scientifique, comme vous le dites, le réactionnaire n'est pas passéiste, mais encore faut-il que le-dit progrès aille dans le sens de l'amélioration de la vie et je constate qu'à de très rares exceptions, comme les transports, l'électro-ménager...il complique soit notre vie, soit il la rend impossible.

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    1. C'est comme la langue d'Esope...

      Mais l'on peut maîtriser.

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  2. La question vraiment importante reste la suivante : quand serons-nous en mesure de téléporter les socialistes sur Alpha du Centaure ?

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  3. Socialisme & téléportation.
    Nihilisme & annhilation.
    C'est pas si saugrenu comme rapprochement. Le premier renie, falsifie, réécrit l'Histoire, la seconde ruine carrément les histoires.
    C'est pour ça que les scénaristes de Star Trek ont développé une forme bien personnelle de schizophrénie vis à vis de la téléportation :
    "Alors on dira que l'Enterprise est pourchassé par un vaisseau ennemi et qu'il faudra 3 épisodes pour s'en débarrasser. Quelqu'un à des idées pour développer ce pitch ?
    - Et si on téléportait une bombe dans le vaisseau ennemi ?
    - Bob, réfléchis, si on fait ça y'a plus d'histoire.
    - M'enfin, c'est quand même con d'avoir la téléportation et de pas s'en servir.
    - Bob, la téléportation ne peut pas exister dans le cas présent.
    - Mais c'est pourtant une réalité, Spock et Kirk sont obligés d'y penser ! En plus c'est sans risque.
    - Bob, t'es viré"

    ou bien encore :
    "- Bon les gars, épisode 3589, on a un méchant sur la planète Noueba qui menace la Terre avec un canon casse-planète, il me faut des idées pour développer ce pitch.
    - Et si on téléportait une cage autour du méchant et une bombe dans le canon ?
    - Et merde ! qui a laissé entrer Bob !?"

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  4. Je suis en train de lire "Une femme d'état". Vous acceptez les compliments?

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