david in winter

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Editeur. Ecrivain. Dilettante

samedi 29 novembre 2014

Luttons contre l'analphabétisme avec internet



      Me livrant aux joies du lèche-vitrines (via internet ) chez des marchands de livres anciens, je découvre une jolie biographie (malheureusement en allemand et latin) d'un Monsieur Corfitz Ulfeldt, dont j'avoue tout ignorer.
      Heureusement le libraire a eu la prévoyance d'offrir à ses clients potentiels un plaisant résumé de la vie de ce remarquable homme d'Etat que, grâce à la fonction copier-coller, je livre à mon tour à mes lecteurs et lectrices pour concourir à l'enrichissement de leurs connaissances.
     J'ouvre les guillements, et... :
     "L'année suivante, il[Ulfeldt] fut nommé gouverneur de Copenhague et a déplacé la capitale. En tant que gouverneur, il serait exercer des fonctions à la fois économiques et représentatives. Il l'a fait avec une telle habileté que le roi lui a envoyé des missions diplomatiques à inclure Angleterre et en Allemagne. En 1640, il est le médiateur entre Charles Ier et le parlement anglais.
   "En 1643, il a été nommé délégué syndical. La plus élevée et la plus puissante position du pays après le roi [je me permets de souligner....]
    "Après la défaite contre la Suède en guerre Torstensson (1643-1645) était le Ulfeldt qui a négocié la paix dans Brömsebro, et conclues à des conditions qui ne correspondent pas du roi, qui était déjà mécontent de Ulfeldt qui non seulement avait interféré dans la violation par le roi de la mère de Leonora Christina et en partie rasé un peu trop pour s'occuper des boîtes il était responsable. 
    " Le mécontentement du roi conduit à Ulfeldt exigé sa démission, mais il n'était pas. Seulement après une mission diplomatique aux Pays-Bas et la France en 1646-1647, où il est en contact avec les représentants du Vatican. Les missions menées une fois de plus le mécontentement du roi, qui ont conduit à Corfitz Ulfeldt, à sa demande, ce délai a été accordée sa démission. Cependant, il a gardé l'intervention du Conseil privé réintégré 18 Novembre et le roi équipée d'un anneau d'acquittement général de ses fonctions.
   "Lorsque Christian IV est décédé le 28 Février 1648, continue Ulfeldt comme intendant du royaume, et en 1649, il est entré en entre autres choses, une alliance de défense avec les Pays-Bas. Mais la relation avec le nouveau couple royal Frederik III et Sophie Amalie n'était pas bon, et en 1651 a été Ulfeldt accusé de complot assassiner contre le roi de Dina Vinhofer.    
      "Cependant, il a été acquitté et Dina sera décapité, mais quand il est venu Ulfeldt apprit que le roi se préparait une série d'allégations au sujet de son embedførelse (King contre 13 Juillet, 1650 a demandé au Conseil national de décider charges), il s'enfuit en Hollande et Leonora. La citation du roi Ulfeldt 17 août et le vol se poursuit à Stockholm, où ils sont protégés par la reine Christine. En 1652, il a été rejeté comme rigshofmester. En Janvier 1653, il est devenu gravement malade. Le roi de confisquer ses biens. En Juin il si rapidement qu'il essaie de la Suède et de l'Angleterre, qui étaient en guerre avec les Pays-Bas persuadé d'attaquer le Danemark, mais il ne menait nulle part depuis la guerre anglo-néerlandaise a pris fin en 1654, la même année abdiqué le suédois Reine et Ulfeldt déplacés vers le château Barth en Poméranie.
   " En 1657, le roi déclare la guerre à la Suède et Ulfeldt entrée en service du roi de Suède Karl Gustav X, et le suivit avec Leonora, la campagne contre le Danemark. Il a été le négociateur en chef suédois à la paix en 1658, le roi de Suède a donné Ulfeldt un domaine en Scanie, et il Leonora s'installe à Malmö. En 1659, il est devenu le Suédois accusé d'avoir trahi la tempête suédois à Copenhague cette année et mis en état d'arrestation à Malmö. Ulfeldt subi un accident vasculaire cérébral, donc Leonora dû conduire son affaire lors du procès qui commence 24 Octobre.
    "27 mai 1660 a rejoint le Danemark et la Suède paix et 16 Juillet fui Ulfeldt et Leonora de Malmö à Copenhague, où ils ont été capturés et envoyés à Hammershuus. Ils ont fouillé la nuit entre le 13 et le 14 Mars en vain de s'échapper et en 1661 ils ont été libérés après Ulfeldt avait juré allégeance Frederik III et cédé une partie de ses biens. Ils ont été autorisés à rester à marchandises Elllensborg, mais a été en 1663 le droit d'aller sur un kurrejse voyager à l'étranger en raison de la santé Ulfeldt et s'installe à Bruges.
   "Cette même année, lors d'un voyage balnéaire de Brandebourg, il a contacté l'électeur de Brandebourg, Friedrich Wilhelm, et lui a présenté des plans sur la façon électeur au trône danois. Électeur immédiatement adressé prévoit à Frédéric III, et tandis que les agents du roi essayé d'attraper Corfitz Ulfeldt, il a été condamné 24 de Juillet pour le crime contre le souverain à mort par la Cour suprême et exécuté 13 Novembre, 1663 en effigie (exécution symbolique d'une image ou une statue de la personne vous ne pouvez pas mettre la main sur).  
  "  Leonora arrêté 11 Juillet en Angleterre et plus tard envoyé au Danemark. Échec des agents danois pour capturer Ulfeldt. Il est décédé en Février 1664 un bateau sur la rivière Aar, entre Bâle et Neuchâtel. Son lieu de sépulture est inconnu. Corfitz Ulfeldt a obtenu un total de 10 enfants avec Leonora Christina. "

   Oserais-je présumer que le style primesautier de ce texte est le produit de cette merveille de la technologie qu'est un logiciel de traduction?

samedi 22 novembre 2014

Du côté de Sodome : pro et contra



   Comme le monstre du Loch Ness et la candidature de M. Pompidou à la prochaine élection présidentielle, l'affaire de l'étrange mariage unissant des messieurs à messieurs et des dames à dames ressurgit de ci de là, au rythme vif des feuilles tombant des arbres (en ce bel automne).
   Dans ce débat apparaissent en première ligne des fidéles de la foi catholique, qui crient bien haut leur hostilité à ce nouveau mode d'union conjugale et même, sans vouloir leur faire de procès d'intention, semblent montrer une certaine répulsion pour les adeptes des amours unisexe.
   Imaginons, car tout est possible en politique, que ces nouveaux croisés, ou leurs alliés, arrivent au pouvoir, quel sort serait alors réservé aux citoyens de Sodome ?
   Je viens jutement d'acquérir le Dictionnaire portatif des Conciles contenant une somme de tous les Conciles (etc.)  avec une collection des Canons les plus remarquables ( Paris, 1768, avec approbation et privilège ) dû au prolifique compilateur que fut Pons-Augustin Alletz (1703-1785).
   Ces canons sont la loi suprême de l'Eglise apostolique et romaine, le Saint-Esprit en a inspiré la rédaction, et ils valent pour toute éternité.
    Notre sujet a été traité dans le canon Trois du Concile de Tolède tenu en l'an de grâce 693 et composé de cinquante-neuf évêques, cinq abbés et trois députés d'évêques, assistés du Roi Egica et de seize Comtes, canon qui édicte que:
   "Ceux qui péchent contre la nature sont condamnés à être séparés des Chrétiens pour toute leur vie, recevoir cent coups de fouet, être rasés par infamie, & bannis à perpétuité, & ne recevront la Communion qu'à la mort."
   Voilà qui est clair mais... la sodomie est-elle réellement un péché contre la nature?
   Voyons l'avis d'un homme qui fut à la fois un chercheur, un expert et un spécialiste en la matière, dont les œuvres, jadis maudites pour leurs audaces très-républicaines, sont désormais,  contrairement au Dictionnaire des Conciles, proposées aux enfants des écoles et interminablement commentées par d'austéres universitaires, j'ai nommé Donatien-Alphonse (ou Aldonse ? )-François de Sade  -- citation :
   "Jamais la nature [c'est moi qui souligne] , si tu scrutes avec soin ses lois, n'indique d'autre autel à nos hommages que le trou du derrière; elle permet le reste, mais elle ordonne celui-ci. Ah! sacredieu! Si son intention n'était pas que nous foutions des culs, aurait-elle aussi justement proportionné leur orifice à nos membres? Cet orifice n'est-il pas rond comme eux? Quel être assez ennemi du bon sens peut imaginer qu'un trou ovale puisse avoir été créé par la nature [je souligne encore] pour des membres ronds!"
    Alors, péché contre la nature ou obéissance à ses lois?
    Jouons cela à pile ou face.

    PS.On peut remarquer que la démonstration de Sade s'appuie sur une logique utilitariste-déterministe déjà utilisée par Bernardin de Saint-Pierre à propos du prédécoupage du melon.

jeudi 20 novembre 2014

Djihadistes et mercenaires



   S'ajoutant à la fonte de la Mer de glace et à la baisse de fécondité du cloporte moucheté, voici qu'une nouvelle menace met en péril nos existences et le bonheur des générations futures (s'il y en a...), cette menace a un nom qui fait trembler le cantonnier auvergnat, l'institutrice berrichonne et le transgenre du Marais et que je ne peux écrire sans frémir...
   Je surmonte pourtant ma peur et  voici ce nom maudit : ce sont les djihadistes.
  Français.
   Car dans cette multitude turbulente, il a été identifié deux individus qui ont la nationalité de la vieille Gaule, et il semblerait, selon les meilleurs experts, qu'ils ne soient que la partie immergée d'un iceberg qui compterait quelques dizaines d'êtres humains.
   Quelques dizaines dans une population de soixante-trois millions d'hommes, femmes, enfants (et autres), c'est peut-être plus que les spectateurs d'un documentaire citoyen et subventionné, mais moins que les lecteurs de Damascius ou que les collectionneurs de bouchons de Champagne.
   Il y a bien des années, j'écrivis un livre narrant les aventures (que je romançais fortement, j'étais alors journaliste) de trois mercenaires qui avaient fait la guerre en des contrées sombres et exotiques.
   Faire la guerre consiste à tuer des gens, avec un discernement qui tient souvent à l'humeur et aux circonstances, donc mes mercenaires avaient tué des gens – coupables, innocents..., coupables de quoi? innocents de quoi? ou simplement fautifs de se trouver, avec ou sans armes..., dans le camp d'en face?...--, je les fréquentais, les faisaient parler, et je les aimais bien.
   Pourquoi allaient-ils tuer? Un peu parce qu'ils étaient payés (ce qui est supposé être le but du mercenaire) mais payés, ils l'étaient surtout de promesses, et s'ils combattaient, au risque de leur vie, c'était  surtout, et avec une totale conviction, pour servir une cause, un idéal, pour faire triompher le Bien.
   L'echo de ces activités lointaines menées par des guerriers français ne parvenait que rarement jusqu'au sol de la mère-patrie et ne suscitait nulle indignation, jusqu'au jour où un quelconque politicien découvrit que ces hommes, pour la plupart anciens soldats ou officiers de nos troupes d'élite, professaient un vigoureux anticommunisme , il n'en fallut pas plus pour décréter qu'ils étaient un danger pour la République, et que soient votées, bien discrétement alors,  une flopée de lois prohibant l'exercice du métier de mercenaire.
   Je suppose que quelques amis me reprocheront de mettre en parallèle mes mercenaires, combattants de l'Occident, avec les djihadistes-des-banlieues , combattants contre l'Occident (mais exterminant essentiellement des musulmans), ce sont pourtant, les uns et les autres, des hommes qui agissent pour leurs convictions ou leurs croyances.
   Ils sont surtout, par rapport à la masse de nos concitoyens, une plus qu'infime minorité, à peine un grain de sable – et qu'aujourd'hui de ce grain de sable gens de medias et politiciens discoureurs (pléonasme...) fassent une montagne, cela, et cela seul (et non les djihadistes eux-mêmes) peut éveiller l'attention de l'observateur.
    Lequel constate , une fois de plus, que notre société ne veut plus que se nourrir d'illusion (de fantasme), quant aux réalités qui la guettent, elles lui réserveront des surprises—mauvaises.
    PS. Bien sûr, si cet état islamique l'emporte (i-e : est reconnu par le Léviathan américain) nos djihadistes seront célébrés et honorés par les plus hautes autorités de la République, comme le sont aujourd'hui les terroristes du FLN algérien, ou comme le fut feu M. Arafat, père de tous les terrorismes mahométans actuels.

samedi 15 novembre 2014

Encore la peur de l'immigré



   Il est regrettable que M. Président s'en soit allé aux antipodes vérifier que les habitants de ces contrées se tiennent bien la tête en bas pendant que son propre peuple était abandonné à l'une de ces menaces terrifiantes qui font le bonheur des medias.
   Quiconque a l'amabilité de suivre mes billets aura compris, à la lecture de ce premier paragraphe, que je vais en venir à l'affaire du tigre qui a plongé dans l'effroi de pourtant vaillantes populations tandis que les hautes autorités républicaines leur conseillaient de se calfeutrer dans leurs humbles chaumières.
   Et puis..., et puis non.
   De ce retour, dans un habitat qui ne lui était pas familier, de la Bête du Gévaudan, je ne trouve rien à commenter, ou analyser, tant il ne se produisit rien, dans la naissance, le développement et l'exploitation de cette peur que nous n'ayions déjà pu observer des milliers de fois, jusqu'à la conduite de ces experts, spécialistes et chercheurs qui , des heures durant, épluchèrent les quatre-vingt sept volumes de l' Histoire naturelle de M. de Buffon pour apprendre que la patte d'un tigre est assez grosse, d'où ils finirent par conclure que l'empreinte d'une petite patte trahit le passage d'un plus petit animal, tel que le felis domesticus.
   Un amateur de logique noterait que le fait que cette inquiétante empreinte ne soit pas celle d'un redoutable mangeur d'hommes n'exclut pas qu'il puisse se dissimuler dans un fourré voisin un authentique tigre dont les traces auraient échappé à nos perspicaces naturalistes, ce serait là pinailler.
   Il serait également possible de suggérer que la peur du tigre vient du caractère allogène de cet élégant mammifére, et que pour s'en protéger la solution est de faire subir au ronronnant animal cette remigration dont les apôtres tiennent ce jour des assises (prélude au retour de la guillotine ?) réunissant l'élite des penseurs du socialisme-national—je crains que ce rapprochement ne paraisse tiré par les cheveux.
  Bref, le sujet de billet que j'avais espéré trouver dans l'actualité s'effiloche et se dissout dans sa propre insignifiance, ainsi m'étant exercé à parler pour ne rien dire je me sens très apte à réussir une carrière politique – ou à écrire des traités philosophiques.